SOCIAL

[EXCLUSIF] Remous syndicaux après l’OPA Capgemini-Altran

L’OPA réussie de Capgemini sur Altran en 2020 passait en interne par le redécoupage de l’unité économique et sociale (l'UES Capgemini) qui réunit la société Capgemini et plusieurs filiales depuis 1984. La négociation a suscité l’ire d’un syndicat qui n’a pas été convié. Entre temps, le groupe a choisi, contrairement à son habitude lors d’acquisitions, de ne pas fondre les 8 000 salariés d’Altran France dans l’UES Capgemini. Des accords d’entreprise différents continuent à s’appliquer.

La société Capgemini et plusieurs de ses filiales constituent depuis 1984 une unité économique et sociale (l'UES Capgemini, environ 32 000 salariés). Le périmètre de celle-ci a été modifié à plusieurs reprises, encore récemment le 30 juillet 2014, le 16 juin 2017 et le 11 janvier 2019.

À la suite de l'acquisition du groupe Altran par le groupe Capgemini en 2020, Capgemini France, pour le compte de l'ensemble des sociétés de l'UES Capgemini, a engagé le 13 novembre 2020 une négociation sur l’extension du périmètre de l'UES Capgemini aux sociétés du groupe Altran.

Le syndicat Unsa fâché tout rouge de ne pas être invité

Des négociations auxquelles tous les syndicats n’ont pas été conviés, suscitant l’ire de certains. Le 20 janvier 2021, l’Unsa saisit le tribunal judiciaire de Nanterre afin d'ordonner à la société Capgemini France de l'inviter à la négociation ouverte le 13 novembre 2020 sur la modification de l'UES Capgemini.

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