[DOSSIER] L’art et la manière du conseil dans la filière agricole

Le consulting, un machin parisien cher et déconnecté ? Cet a priori négatif existe souvent vis-à-vis des cabinets de conseil dans le secteur agricole. Ce dont les cabinets de conseil doivent tenir compte. Plus qu’ailleurs, les profils expérimentés et rompus aux réalités de terrain sont un impératif vital pour que les missions soient acceptés, payées et se transforment en réalités tangibles. Ceci pris en compte, les sujets de conseil ne manquent pas tant l’agriculture concentre les crises (démographique, écologique, économique). Mode d’emploi avec un acheteur et deux partners : Jean-Louis Zwick, directeur du Pôle Agricole de Maïsadour, Philippe Portenseigne, directeur associé chez EPSA en charge du développement des activités du cabinet dans le secteur agricole, et Charles Vincent, directeur général de Sowing, le cabinet dédié aux filières agricoles au sein de Meogroup.
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Une fois récoltée, une pomme de terre se conserve mieux et plus longtemps entre 2° et 4°C. L’information peut sembler anodine mais elle a pour conséquence que les producteurs qui en sortent plusieurs tonnes chaque année doivent s’équiper de copieuses chambres frigorifiques gourmandes en énergie. Comment peut-on en réduire la facture ? C’est sur cette question qu’EPSA, le groupe de conseil aux 3 000 collaborateurs historiquement spécialiste du conseil aux achats, s’est récemment penchée à la demande de l’Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT).