CULTURE D'ENTREPRISE
Recrutements, gouvernance : le contre-modèle de Tenzing
Le cabinet créé en 2016, spin-off d’ex-consultants de Weave (cabinet lui-même absorbé par onepoint), promeut des recrutements autrement plus divers que dans la moyenne des cabinets de conseil, une gouvernance associative garante du respect de valeurs fondatrices et le reversement d’une partie des bénéfices à des associations œuvrant à la réduction des inégalités sociales. Le tout en défendant des fondamentaux (TJM, rémunération, clients) comparables à ses pairs. La Lettre du conseil passe en revue ce contre-modèle dont le nom est un clin d’œil à Tenzing Norgay, membre du premier binôme à avoir gravi l’Everest en 1953.
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“On ne cherche pas être le cabinet de la diversité, mais le cabinet qui lève un maximum de barrières sociales à l’entrée dans le secteur du conseil” : le parti pris énoncé par Élodie Baussand, l’associée fondatrice de Tenzing, quand elle reçoit la Lettre du conseil pour expliquer l’ADN du cabinet mis sur pied en 2016, n’est pas du flan.
Une organisation garante du modèle
Du moins, on en retrouve la trace dans la création de l’entreprise. Tenzing “entend appliquer les principes de l’économie sociale et solidaire”, lit-on dans les statuts constitutifs.